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...musiques obscures, funèbres, oniriques et dépressives ...
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DARK, BLACK AND HAUNTED SOUNDSCAPES

DARK, BLACK AND HAUNTED SOUNDSCAPES
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SOSTRAH TINNITUS



SOSTRAH TINNITUS est le projet personnel de l'italien Mario Costa. Projet qui mêle l’ambient, le dark ambient au sein d’albums parfois contrastés, alternant des titres plus sombres avec des morceaux à l’ambient douce et mélancolique ; et si certains morceaux semblent trop minimalistes pour attirer pleinement l’attention de l’auditeur, d’autres, quoique toujours très discrets, ajoutent à une certaine linéarité toute une série de petites touches, de sonorités discrètes et fragiles, sombres et lacustres, qui font toute la différence, donnant ainsi naissance à de véritables pièces sonores qui évoquent aussi bien quelques grottes sous-marines (A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA ou LIBELLVS ALCHEMICVS AEGYPTICVS ) que les derniers flamboiements éphémères d’un été passé en des contrées étranges (LES DÉBRIS DE L’ÉTÉ ou NEBRA).
Tous les albums, tous les titres n’ont pas cette justesse de ton, mais les pièces concernées ont cette douceur évocatrice, donnent cette impression de plongée en des ténèbres tachées de rares lueurs, si bien que SOSTRAH TINNITUS mérite malgré tout que l’on s’y intéresse.


NEBRA
Umbra, 2004 / Cold Current Production, 2005

 


















1- Novena Di Falene
2- Rainlight Opaline
3- Terra Profumata Per Fabbricare Vasi
4- Sun Carriage
5- Spore
6- Carnival
7- Corifeo Delle Rane
8- Il Cuore Scintillante Dell'Europa
9- La Nave Della Notte

Comme beaucoup de compositeurs ambiants qui jouent avec la lumière, et savent, pour certains, en tirer toutes les subtilités, tous les mystères inhérents à une musique faite de clair-obscur, SOSTRAH TINNITUS arrive parfois à soulever le voile terne du quotidien, à faire scintiller quelques reflets au sein de ce puits ténébreux, et parvient aussi, paradoxalement, à jouer sur une palette de gris, de couleurs ternes et fades, sans pour autant susciter l’ennui.
En ce sens, Novena Di Falene rappelle de loin en loin le très beau DIE SCHLANGENKÖNIGIN de HIS DIVINE GRACE, et les boucles lumineuses de Terra Profumata Per Fabbricare Vasi et de Spore sont elles aussi très évocatrices, et se perdent dans une houle imprécise de sensations.
Notons aussi Sun Carriage, avec ses boucles répétitives, comme noyées en quelques brumes intérieures, quelques rémanences au goût amer, qui s’étirent et évoquent un paysage perdu sous un soleil langoureux. Mais on sent toujours percer aussi dans ses ambiances, l’haleine à peine retenue de quelques souvenirs douloureux, de quelques lointaines déceptions, qui font de NEBRA un album empreint de tristesse.
Une certaine magie, une certaine beauté s’installe parfois au hasard des titres, souvent discrète bien sûr, mais on la sent percer (Corifeo Delle Rane ou Novena Di Falene).
La Nave Della Notte semble moins efficace; les couches de sons sont plus fades, et rien, aucune lumière, aucune étrangeté n’en ressort réellement, sinon peut-être vers la fin. Et paradoxalement aussi, se sont les morceaux les plus linéaires, les moins chargés ou organiques, qui sont aussi les plus efficaces. Les percussions de Carnival et le piano de Il Cuore Scintillante Dell'Europa ne parviennent jamais réellement à convaincre.
Un premier album plutôt convaincant. 


FAVO DI FIELE
Umbra, 2004




















1- Passo Di Parca
2- L'umida Afa Che Fluttua Dal Suolo
3- Ascensional Air Columns
4- Lento Crescere Di Muffe
5- Favo Di Fiele
6- Radiolaria

Passo Di Parca est un long morceau ambiant, plein de chants d’oiseaux, de bruits d’eau qui s’écoulent en arrière fond, et de drones qui sonnent comme des mantras figés, le tout émaillé de notes à l’influence indienne presque discrète qui se noient dans la musique. Un titre rêveur qui rappelle certains albums d’ALIO DIE.
Les morceaux se succèdent, assez différents, du plutôt fade L'umida Afa Che Fluttua Dal Suolo aux spires assez quelconques de Lento Crescere Di Muffe, mais cependant pas désagréable, jusqu’au plus brumeux Ascensional Air Columns, tout en vagues immatérielles de sons, ou encore Radiolaria et sa suite de longues notes pulsantes, de vibrations sourdes, long cheminement brumeux de notes de synthés atonales et grises, parfois à la limite du spectral vers la fin. Quelques bruits d’eau, quelques tintements, suffisent à rendre l’atmosphère plus vivante. Radiolara est sans doute le meilleur morceau de l’album, le plus ostensiblement sombre et crépusculaire.
Plusieurs morceaux sont composés de ces spires répétitives de sons, de ces boucles presque atones, qui évoquent à la fois quelque chose de doux et amer, quelque chose de triste, pas franchement transcendant bien entendu, mais pas désagréable non plus. En fait, cela ne distingue sans doute pas SOSTRAH TINNITUS des compositeurs ambiants habituels, mais il y a malgré tout une certaine émotion qui passe dans ces titres.


LES DÉBRIS DE L’ÉTÉ
Beyond Productions, 2004

 




















1- Oozëë
2- Post_deflagration Tinnitus
3- Underwater Impression
4- Smell Of Moisture After The Rain
5- Infinite Colonie Di Cirripedi
6- Spheristerion
7- Senecio
8- Il Masso Che Si Sposta
9- Deep Water Globular Floods
10- Les Débris De L'Été

Jolie titre pour un album calme, méditatif, doté de juste ce qu’il faut de mélancolie, de douceur, mais aussi de ténèbres, pour répondre à tous les phantasmes, tous les mystères qu’un tel titre peut évoquer.
En effet tous les morceaux, à différents degrés, évoquent ce subtil mélange, chacun ayant bien entendu sa couleur dominante, du gris clair au noir ridé de vagues lueurs.
Une impression de calme, de contempler un lointain crépuscule à la campagne renforcé par des éléments de field recordings, pour Oozëë, une ambiance plus onirique pour Post_deflagration Tinnitus, et l’on retrouve les ambiances aquatiques, sous-marines, avec Underwater Impression, qui évolue lui aussi entre nostalgie, rêve, douceur, mêlé ici d’une certaine impression naissante d’angoisse, de plongée en sois, en quelques cavernes mystérieuses aux couleurs improbables.
Smell Of Moisture After The Rain rompt un peu avec les titres précédents. On reconnaît en arrière-fond des mélodies de pianos qui ne lassent pas de faire penser au Blade Runner de VANGELIS. Dommage que le titre soit essentiellement bâti sur cette évocation, n’y apportant, hélas, pas grand-chose de nouveau.
Les morceaux deviennent ensuite plus sombres, plus dépouillés, et légèrement moins efficaces aussi. C’est le cas des vagues de drones de Infinite Colonie Di Cirripedi, qui rappelle certaines des premières œuvres de NEW RISEN THRONE, ou Spheristerion, pas désagréable, mais pas essentiel non plus.
Senecio est un interlude uniquement construit à partir de percussions pour un morceau à l’influence bruitiste.
Il Masso Che Si Sposta est un morceau assez étrange, dont les vagues de sons successives, faites de spirales, de boucles, portent en elle une curieuse impression de mystère, d’angoisse et… d’étrangeté. Peu ou pas de variations mais il me semble que le morceau se suffit à lui-même.
Après le plus quelconque Deep Water Globular Floods, vient le titre éponyme de l’album, Les Débris De L'Été, sans doute le plus réussi, celui dont se dégage, ici et là, une certaine magie. Sensation de perte, du temps qui passe, des saisons qui filent et dont il ne reste, au final, que des souvenirs épars, des impressions fugitives et à demi oubliées. Tout ces détails dont on se souvient des années plus tard et qui symbolisent à eux seuls tel ou tel période morte de notre vie. Vers la fin le morceau devient de plus en plus sombre, hanté, et gagne en angoisse.
Comme toujours avec SOSTRAH TINNITUSLES DÉBRIS DE L’ÉTÉ est un album tout en touches discrètes, en détails, mais qui laisse au final une impression de perte, de fuite, simplement le temps qui s’échappe, insaisissable, dans son aura de mirages et d’oubli.


L’ODORE DEL RAMO SPEZZATO
Beyond Productions, 2005




















1- Aamrita
2- Nenra Noor Khnori
3- Yesil Türbe
4- Nirmon Kafì
5- Annapurna


Cinq longs titres plutôt minimalistes, aux drones discrets, atonaux, avec parfois des bruits de métal, de coquillages, qui trouvent difficilement leur place et semblent plaqués un peu à l’improviste, comme sur Aamrita. Rien de transcendant(al) donc, comme pouvait le laisser entendre la thématique de l’album. On retrouve un tant soit peu, à la fin de ce premier titre, les ambiances brumeuses et sous-marines de A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA.
En fait les titres restent assez fades dans leur ensemble, il y a bien toujours à un moment ou un autre un passage plus agréable, comme la fin d’Aamrita, ou les dernières minutes de Nenra Noor Khnori, ou une certaine étrangeté gagne le morceau, mais cela ne semble hélas pas suffisant, à l’image de Yesil Türbe qui est sans doute le morceau le plus quelconque de l'album, longue suite de drones, de vrombissements anémiés, qui vont et viennent avec un certain ennui pour qui n’est pas fan de minimalisme.
On retrouve de nouveau avec Nirmon Kafì un peu de l’ambiance de LES DÉBRIS DE L’ÉTÉ ou de A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA, ce mélange parfois prenant d’atmosphère liquide, feutrée et grise ; quelques tintements, quelques percussions et autres bruissements lointains, font naître de la grisaille des drones une certaine ambiance, et le morceau parait moins lassant que les précédents.
Plus varié, plus sombre que les titres antérieurs, le long Annapurna (+18min) fait penser à l’une des compositions crépusculaire de TOM WHITE, et c’est là que l’on retrouve toute la poésie du meilleur de SOSTRAH TINNITUS, lorsqu’il parvient, avec un certain dépouillement, une brume tenace, à évoquer un monde englouti, la fin de l’été, l’odeur des moisissures après la pluie…
Gris, monotone, sans réelles variations – sauf sur le plutôt réussi Annapurna, bien sûr -, L’ODORE DEL RAMO SPEZZATO ne parvient jamais réellement à convaincre. Dommage, car à l’écoute de ce dernier titre, et du meilleur des autres albums, on sent que SOSTRAH TINNITUS a sa place bien à part dans le monde de l’ambient et du dark ambient, avec des œuvres feutrées et évocatrices.


CARAVANSERRAGLIO
Blade Records, 2005




















1- Smell Moisture After The Rain
2- Meadow Of Anemophilous
3- Il Cimitero Delle Tartarughe
4- Miramar
5- The Drowned City (Long Version)
6- Transcentral I
7- Transcentral II


Déjà présent sur LES DÉBRIS DE L’ÉTÉ, Smell Of Moisture After The Rain apparaît ici en une version identique, en revanche nous avons droit à une version (un peu) plus longue de The Drowned City, présent lui sur A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA chroniqué un peu plus bas.
Passé ces deux titres, les autres morceaux sont, à ma connaissance en tout cas, inédits.
Miramar est long morceau cristallin, à rapprocher peut-être des œuvres de THOM BRENNAN, pas désagréable mais sans ces petites touches propre à SOSTRAH TINNITUS qui font parfois la différence.
Forcément plus sombre avec un tel titre, Il Cimitero Delle Tartarughe semble presque fantastique, plein d’échos feutrés, pour un morceau qui est sans doute celui à l’ambiance la plus convaincante de l’album. Quelques jolies notes, discrètes comme il se doit, viennent parfois, notamment vers la fin,  troubler la surface opaque des marbres, les eaux noires des pierres tombales, de ce cimetière.
Transcentral I est un  long morceau de plus de 20 minutes, fait de lentes spirales de sons où se perdent des échos agonisants, des sonorités lacustres et oniriques. Le morceau reste malgré tout assez long… quoique…
On ne peut hélas dire la même chose du dernier titre, plus quelconque, proche en cela de l’essentiel de L’ODORE DEL RAMO SPEZZATO.


A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA
Mystery Sea, 2005



















1- Catherine Barometer
2- The Drowned City
3- Emak Bakia (Rainmirage)
4- Stop Watch (Submerged)
5- Dream With Clam-Diggers
6- In A Flash Of Lightning. Then A Damp Gust Bringing Rain
7- Astrolabe


Label dédié à l’océan, aux ambiances marines, un peu à la manière en son temps du Nautilus de Spectre, mais en une version beaucoup moins sombre, Mystery Sea évolue donc dans des eaux plus placides, parfois mystérieuses forcément, comme l’est A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA, qui apparaît légèrement plus évocateur que la production habituel du défunt label belge qui laissait plus facilement la part belle à de long drones brumeux, ponctués de rares remous.
A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA c’est un peu cet instant de calme relatif, trompeur, avant la tempête, un album crépusculaire, trouble, qui n’a évidemment pas la noirceur abyssale des évocations marines d’OLHON, mais là n’est pas le propos, et certains titres parviennent à évoquer, à susciter l’impression d’explorer un monde sous-marin (Emak Bakia (Rainmirage) ou The Drowned City), de survoler, dans la lueur incertaine des fonds marins, quelques ruines à demi recouvertes par le sable, les coraux et autres anémones à la chevelure  onduleuses.
Il nous faut attendre Stop Watch (Submerged) pour qu’un peu de lumière perce de ces profondeurs. A l’image de son titre, Dream With Clam-Diggers est un morceau étrange, tout en notes éparses, qui s’égarent et se perdent tour à tour ; un titre presque trop discret aussi par certains côtés, mais pas désagréable cependant. On aurait pourtant aimé, j’imagine, que les sons ne semblent pas aussi noyés, aussi indistincts.
Ambiance trouble, eaux remuant des débris d’algues, du sable, au-dessus d’un ciel chargé d’orage pour In A Flash Of Lightning. Et suit le presque onirique Astrolabe, fait de toute une suite de destinations inconnues, mystérieuses, que l’on n’a jamais osé prendre.
A l’image de l’œuvre de SOSTRAH TINNITUS, A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA est un album tout en retenu, mais qui arrive parfois à susciter une impression, à éveiller un souvenir, et même parfois à laisser notre imagination errer le long de ces titres brumeux et sous-marins. Ce qui, finalement, n’est déjà pas si mal.


PICCOLA MUSICA PER STAGLIENO
Penumbra, 2005




















1- La Neve D'estate Sull'ardesia Di Cornia
2- Elzeviro D'Albania
3- Piccola Musica Per Staglieno

Etrange morceau comme porté, au début, par des chants de baleines déformés, retravaillés, La Neve D'estate Sull'ardesia Di Cornia se fait ensuite plus calme, soumis à quelques craquements, à des éléments de field recordings, pour un morceau ambiant plutôt agréable.
Vient ensuite Elzeviro D'Albania : boucles expérimentales, violons et autres sons décalés qui ouvrent sur un titre ensuite plus ambiant, mais moins marquant aussi que le précédent. 
Tout en retenu, discret comme toujours chez SOSTRAH TINNITUS, Piccola Musica Per Staglieno est sans doute le meilleur morceau de cet album, plein de mélancolie, de craquements de vieux vinyles, de notes feutrées, qui rappellent certain moment du très jolie  SUMMER FEELINGS  de TOMASZ BEDNARCZYK
Un agréable EP d'environ 17min.


LIBELLVS ALCHEMICVS AEGYPTICVS
Opaco Records, 2007



















1- Dream Of Tarkowsky
2- Nel Teatro Il Drago Danzava A Mezzanottel
3- Handful Of Herzog
4- Syr. Libellvs Alchemicvs Aegypt
5- A Piedi Nudi Sul Tappeto Persiano (Pt 1)


Album au dark ambient méditatif, aquatique, perdu en quelques profondeurs introspective, LIBELLVS ALCHEMICVS AEGYPTICVS est un peu le A RAIN WATER STRATUM ON THE SEA seconde version, notamment sur Dream Of Tarkowsky. Court morceau sombre, marin et plein de remous, ce rêve de Tarkovsky pourrait évoquer la plupart des films  du réalisateur Russe, mais on songe surtout à STALKER (qui avait déjà, j'imagine, inspiré une très belle collaboration entre LUSTMORD et ROBERT RICH pour un album du même nom); STALKER donc et ces êtres interlopes, qui vivent en marge de ce monde, à son inquiétante lisière, et tout droit sorti du roman éponyme des frères Strougatski que Tarkovsky a adapté en  1979.
 LIBELLVS ALCHEMICVS AEGYPTICVS, c’est cinq morceaux parfois originaux, avec des moments étranges, comme la fin de Nel Teatro Il Drago Danzava A Mezzanottel, celle de Syr. Libellvs Alchemicvs Aegypt ou l’essentiel de A Piedi Nudi Sul Tappeto Persiano (Pt 1), le tout entrecoupé de passages plus tristes (notamment Syr. Libellvs Alchemicvs Aegypt ), tout endolori de rêves, de reflets fugaces.
La fin de Nel Teatro Il Drago Danzava A Mezzanottel rappelle les moments les plus mystiques de la très belle bande originale de DUNE, film de David Lynch souvent décrié, et que l’on doit à TOTO (je pense surtout au Prophecy Theme, écrit lui par BRIAN ENO).
Voilà donc 30 minutes de musique plutôt sympathique, on regrettera juste que la courte évocation d’Herzog (Handful Of Herzog) ne soit pas aussi intéressante que celle de Tarkovsky, car l’essentiel de l’album fonctionne plutôt bien, quelque part entre tristesse, rêve, métaphysique et noirceur imbibée de rares lueurs.

OPIUM / SOSTRAH TINNITUS
STAIN
Silentes Minimal Editions, 2011





















1- Stain I : Cochlea Staircase
2- Stain II : Clogged Rain Box
3- Stain III : South Central Aeolic
4- Stain IV : Pleniluvium


M.B. + SOSTRAH TINNITUS
CONCREDRONES
Korm Plastics, CD, 2013



















1- Sustained Tonality
2- The Ongoing Sounds
3- Drone Establishment 
4- Solenoidi 
5- Monophonic Effects 
6- Tempered Resonances 
7- Objects In Mirror Are Closer Than They Appear      

2 commentaires:

Anonyme a dit…

beaucoup d'info sur des albums rares. maintenant qu'il est de plus en plus difficile de télécharger des albums on en revient un peu au critique pour se faire une idée. c'eset moins précis (pardon) enfin je veux dire que les goûts et les couleurs...surtout sur ce genre de musique! merci de prendre autant de temps pour des critiques bien écrites c'est rare!!!!!

Sylwen a dit…

Merci pour le commentaire. En effet, on peut écrire ce que l'on veut sur un album, çà ne remplacera jamais l'écoute du cd lui-même !
Pour les téléchargements, c'est vrai que la répression a bien fonctionné. Et même si je défends les petits labels (les téléchargements ne remplaceront jamais un vrai cd), tout çà me fait un peu froid dans le dos... En plus çà permettait de trouver des albums introuvable, genre vieille k7 tirée à 10 exemplaires et seulement trouvable pour la somme modique de 100$ sur discogs. Enfin, tout çà est compliqué, et il y a eu beaucoup d'abus aussi.